Rédiger un mémoire technique

1. Comprendre le rôle du mémoire technique

Avant de rédiger, il faut savoir ce que l'acheteur attend de vous. Le mémoire technique n’est pas une plaquette commerciale : il permet à l’acheteur de vérifier la qualité de votre offre au-delà du prix. Il évalue la manière dont vous allez exécuter le marché, les moyens humains et matériels que vous mobilisez, votre méthodologie, vos engagements RSE, et la pertinence de votre organisation.

👉 Son objectif : prouver votre capacité technique, méthodologique et organisationnelle à exécuter le marché, en lien avec les critères d’attribution.

Chaque acheteur public dispose d’une grille d’analyse précisant les critères et sous-critères notés.

Avant de rédiger, prenez donc le temps de lire attentivement le RC (Règlement de Consultation) et la grille d’évaluation.C’est à partir de ces éléments que vous saurez quoi mettre en avant : méthodologie, qualité du personnel, innovation, durabilité, gestion des imprévus, etc.

Le mémoire technique permet à l’acheteur de vérifier :

1. Que vous avez compris le besoin public ;
2. Que vous savez comment y répondre concrètement ;
3. Que votre offre est réaliste, structurée et sécurisée.

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2. Les erreurs à éviter dans un mémoire technique

Certaines erreurs reviennent souvent et peuvent coûter cher, même à des entreprises expérimentées :

• ❌ Réutiliser un modèle unique pour tous les marchés.
• ❌ Copier-coller le CCTP sans apporter de valeur ajoutée.
• ❌ Fournir des réponses trop générales, sans lien concret avec le besoin exprimé.
• ❌ Négliger la forme (mauvaise mise en page, fautes, absence de titres).
• ❌ Oublier d’illustrer avec des exemples de réalisations ou de références.

Astuce : pensez à illustrer vos réponses avec des schémas simples, des tableaux, ou des chiffres clés. Cela rend votre document plus lisible et professionnel.

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3. Adapter son mémoire technique à chaque appel d’offres

Un bon mémoire n’est jamais générique. Même si une trame de base est utile, il doit être personnalisé selon le marché visé.

Voici une méthode simple :

• Identifiez les spécificités du besoin (volume, contexte, contraintes techniques, localisation).
• Mettez en avant vos points forts les plus pertinents pour ce type de prestation.
• Adaptez le vocabulaire à celui de l’acheteur (collectivité, hôpital, université…).
• Répondez point par point à chaque sous-critère mentionné dans la grille d’analyse.

Montrez que vous avez compris ses enjeux, que vous savez y répondre concrètement, et que vous disposez d’une expérience comparable.

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4. Les éléments essentiels à inclure

Un mémoire technique complet comprend généralement :

• La présentation de l’entreprise et de son organisation.
• Les moyens humains et matériels mobilisés.
• Sécurité et conformité réglementaire
  • Respect du Code du travail, formations, habilitations, attestations, schémas, certifications...
• La méthodologie d’exécution (préparation, déroulement, suivi, contrôles qualité).
• Les engagements environnementaux et sociétaux.
• La gestion des imprévus et des risques.
• Les références similaires ou études de cas.

💬 Un bon repère : votre mémoire doit donner envie à l’acheteur de travailler avec vous, car il y perçoit du sérieux, de la méthode et de la fiabilité.

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5. Relire, faire valider, et mettre en forme

Un fond solide perd tout son impact sans une forme professionnelle.

• Relisez pour corriger toute faute ou incohérence.
• Vérifiez la cohérence entre mémoire et acte d’engagement.
• Soignez la mise en page : pagination, graphisme sobre, lisibilité PDF.

📎 Le mémoire technique doit pouvoir être lu rapidement, sans effort et donner une impression de maîtrise dès la première page.

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6. Gagner du temps avec un accompagnement expert

Rédiger un mémoire technique demande du temps, de la méthode et une parfaite compréhension des attentes administratives.

Avec MPL Conseil, vous bénéficiez d’un accompagnement complet à la réponse aux marchés publics :

• Aide à la structuration et à la rédaction de vos mémoires techniques.
• Relecture et mise en conformité avec le DCE.
• Conseils pour valoriser vos atouts et vous démarquer.
• Conseil sur la stratégie et le chiffrage de votre offre (sans se substituer à vous).
• Préparation et dépôt du pli sur la plateforme d’achat.
• Suivi post-dépôt : demandes de précisions, négociations, gestion des suites (rejet, avenants, sous-traitance…).

Grâce à son expérience d’acheteur public, Romain Lardet connaît les attentes de l’administration « de l’intérieur » et vous aide à présenter une offre claire, conforme et convaincante, à chaque étape du processus.

En résumé :

Un mémoire technique réussi est avant tout un document adapté, lisible et pertinent.C’est celui qui fait la différence lorsque les prix sont proches, et qui traduit votre professionnalisme et votre engagement dans la réussite du marché.